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À la découverte des secrets de La commanderie d’Arville

  • communication724
  • 11 juil. 2024
  • 1 min de lecture

avec Hugo, Anicé, Kévin, Maxime, Elodie, Laura, Charles, Alexandre et Dagma



Nous avons visité La Commanderie d’Arville à Couëtron-au-Perche. Une commanderie est une ferme fortifiée, gérée par les moines, ici l’ordre de Malte. Le commandant gérait l’argent gagné par les récoltes de la ferme pour financer dans le temps ancien les croisades, c’est-à-dire les guerres à cheval en terre sainte (Israël et Jérusalem aujourd’hui). Il y avait des moines en habit noir, ce sont ceux qui travaillaient et vivaient à la ferme, et les moines en habit blanc, ce sont ceux qui partaient en croisade. Nous avons pique-niqué dans leur jardin. Leur potager était entouré de haies pour protéger du vent. Nous avons vu des légumes qu’on ne mange presque plus aujourd’hui, comme le cardon.



Nous avons d'abord effectué une courte visite sans guide. Première découverte : le pigeonnier. Plus tard, nous apprendrons que l’élevage des pigeons avait plusieurs fonctions : leur viande et leurs œufs étaient consommés, tandis que leurs fientes, qui s'accumulaient au sol, étaient utilisées comme engrais pour les champs et les potagers. Sans oublier les célèbres pigeons voyageurs, qui transportaient le courrier.



La photo ci-dessous montre bien que la commanderie était un corps de ferme.



Ici, le guide nous a expliqué que la ferme était fortifiée et qu'il était crucial d'avoir de l'eau à proximité. Ceux qui souhaitaient traverser le pont devaient payer pour cela, en argent ou en nature, sous la forme de pommes, de tomates, de pigeons… L'eau, quant à elle, servait non seulement à boire, mais aussi à arroser le potager, abreuver les animaux et même à pêcher des poissons.



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