top of page

DRÔLE VISITE DANS UNE NUIT PARISIENNE !

Dernière mise à jour : 3 avr.



Mon ami Daniel m’avait invité à venir avec lui et Joseph voir le salon des voitures anciennes le 1er février 2023. Alors, j’ai accepté sans réfléchir. Je ne suis pas folle des voitures anciennes mais je peux les admirer comme des objets d’art. J’avais mal compris à quel moment de la journée était la visite. Oui c’est que j’étais à côté de la plaque comme toujours ! Je m’attendais à partir avant midi pour déjeuner là-bas. Mais midi était passé. Toujours rien ! Alors je me suis dit que c’était peut-être l’après-midi ? Mais toujours rien ! Je me suis même demandée si c`était bien le jour ? J’avais même regardé dans mon fichier PENSE BÊTE. Mais pauvre de moi, j’avais oublié de le marquer. Mais après le goûter, je vois Laurence qui me dit : « Tu es prête pour partir ? ».  Elle avait déjà tout préparé notre fabuleux pique-nique.


Noémie m’avait préparé avec mes chaussures neuves et mon anorak. Dans le parking j’ai fait la connaissance de Virginie la nouvelle éducatrice. Daniel, Joseph, Janna, Virginie, Rachel, Laurence et moi sommes partis dans deux voitures car les camions n’entrent pas dans les parkings parisiens. Je suis montée dans la voiture de Virginie et Janna. Il y avait aussi Joseph qui parlait et c’était très agréable. Mais cette voiture n’avait pas beaucoup d’amortisseurs ou si peu… ?  Nous étions partis à 17 heures. Sur la route bien sûr, il y avait beaucoup de circulation. Après avoir un peu attendu Laurence à la station essence, nous avons pris l’autoroute jusqu’à Paris. Laurence ne roulait pas vite car notre véhicule n’était plus de la première jeunesse. Sur le périphérique, nous avons pu admirer la Tour Eiffel qui était en tenue de soirée. Quelle était belle ! Le symbole a manqué d’être enlevé par le Président Mitterrand. Parce qu’il en avait assez de la voir par la fenêtre de son bureau. Je me demande s’il n’avait pas fumé trop de… ? Quel dommage !  Joseph l’a prise en photo tellement elle était belle.


Puis les embouteillages nous ont surpris. C’était normal car à Paris, il y a toujours des emballages. C’est bien connu ! Nous avons roulé à la vitesse d’une trottinette ou d’un vélo sans moteur. Virginie avait surtout peur des motos parce qu’elles sont imprudentes. Elles klaxonnent même pour que nous leur laissions le passage. Nous avons roulé très longtemps avant d`arrivé devant ce fabuleux salon. Mais avant, il fallait que nous cherchions la porte A ! Oui A ! C’était comme dans le jeu Fort Boyard à la télévision le samedi soir. C’était la même chose. Mais là nous ne trouvions pas cette maudite porte. Nous avons tourné et retourné plusieurs fois. Car cette porte A c’était le parking où Laurence avait retenu deux places pour garer nos belles voitures. Pourquoi les gardiens des parkings sont toujours aussi mal aimables et grognons ?  Après avoir garé nos deux voitures, nous avons pris un ascenseur pour accéder au musée. Là, il y avait des caisses pour prendre les billets.


Avant d’entrer dans le bâtiment, il y avait exposé un bus jaune et vert de l’époque 1960. Daniel avait vu une 2 CV crème. On croyait qu’elle était toute neuve tellement elle était belle. Puis une autre 2 CV mais c’était celle du boulanger qui venait apporter le pain dans les villages de campagne. Elle m’a rappelé mon enfance, lorsque j’étais en vacances chez mes grands-parents à Courbouzon dans le Loir-et-Cher. Moi aussi « je n’ai pas le temps de finir ma bière » comme chantait Michel Delpech. 


Nous étions contents de rester à l’intérieur car il commençait à faire froid.


Comme c’était l`heure du repas alors les accompagnatrices nous ont proposé de s’arrêter dans un coin pour manger. Nous avons accepté tout de suite. Nous étions bien installés avec tous nos sacs en plastiques. Laurence nous avait préparé un pique-nique très pratique à manger et vite fait. Comme Daniel et moi mangeons que mixé, alors elle nous a pris que des crèmes de toutes sortes. Et à boire. Nous étions gâtés. Mais ce pauvre Joseph et les accompagnatrices qui étaient obligés de manger des sandwichs minables et infectes. Voilà, je l’ai dit pour eux ! Ils avaient encore faim après comme s’ils n’avaient rien mangé. Pour avoir des bons pique-niques, il faut aller les acheter nous-même. Sinon ce n’est pas jamais bon !


J’étais contente de voir Daniel et Joseph ouvrants leurs yeux comme des enfants dans un magasin de jouets. Même les accompagnatrices étaient aux anges devant les belles voitures de toutes sortes. Quant à moi, J’ai pris plaisir à me balader parmi les stands avec Laurence qui me surveillait du coin de l’œil. Elle avait un peu peur que je bouscule ces magnifiques voitures. Elle était comme un garde du corps pour des personnes publiques. Je suivais Daniel qui était très intéressé par le stand RENAULT. Nous avons pu admirer les véhicules de l’ancienne époque comme : la Renault 4, la Renault 5 et toutes les autres. Et pendant ce temps, Laurence nous racontait sa jeunesse avec les voitures qu’elle avait eues. C’était très amusant de l’entendre. Puis c’était à ce stand où je ne voulais pas repartir parce qu'il y avait la voiture de mes rêves. Il y avait là une PORCHE verte ! Il est vrai que je la préfère en ROUGE comme mes lunettes. Mais bon ! La couleur verte, ça fait écologiste donc que je ne suis pas contre. En la regardant, je me demandais « comment va-t-on me mettre dedans ? », c’est très étroit dedans. À bien y réfléchir, je me suis rendue compte que cette voiture n’était pas pour moi. J’ai voulu que Laurence me prenne en photo comme une star.


J’ai continué de suivre Daniel qui était vraiment heureux d’être dans cet endroit. Je roulais comme une torture en regardant les stands. Il en avait beaucoup. Celui qui m’intéressait était celui qui vendait des livres. Comme je suis une passionnée de lecture, je les ai admirés car c’étaient des livres de collection. Et les prix étaient magnifiques. Ce n’était pas pour moi ! Puis j’avais perdu Daniel et Laurence de vue. Alors, j’ai roulé comme un bolide et je les ai retrouvés. Pendant ce temps-là, Joseph, Janna, Virginie et Rachel qui avaient encore très faim, étaient en train de regarder les livres. On s’était regroupé pour nous reposer un peu. Et Daniel qui était encore en pleine forme, alla voir d’autres voitures plus anciennes. Il était déjà très tard et Laurence voulait que nous retournions aux voitures pour rentrer.

Dans le parking souterrain, où le gardien était toujours aussi énervé. En arrivant devant lui, Laurence qui était avant nous, lui avait donné nos deux tickets afin de pouvoir payer tout en même temps. Mais le gardien l’a conduit à une caisse. À son retour, elle lui donne les tickets pour ouvrir la barrière. Mais il s’énerve beaucoup en nous faisant signe de se mettre dernière la file. Dans un endroit très étroit pour notre véhicule. Et il insista encore et encore. J’ai cru que notre voiture allait se transformer en un accordéon. C’était très bizarre ! Je pensais que le gardien de ce parking, avait besoin de prendre des vacances lui aussi.  Dès que Laurence a mis son ticket pour ouvrir la barrière, elle est partie sans nous laisser le nôtre. Mais un autre gardien qui avait compris la situation, courut à toute vitesse pour l’attraper. Je nous voyais passer la nuit dans ce parking. J’ai eu tout de suite froid dans le dos.


Le retour était moins long qu’à aller mais il y avait encore des fêtards dans les rues. La porte était fermée par les dames de nuit. Il fallait que nous fassions le grand tour. Virginie et moi avons décidé d’attendre qu’une gentille dame vienne nous ouvrir. Pas trop longtemps quand même parce qu’il faisait froid.


Daniel, Joseph et moi remercions toutes les accompagnatrices qui ont organisé cette belle soirée.


Florence Jacob la journaliste aux lunettes rouges.




bottom of page