Comme je suis passionnée par les musées de toutes sortes, j’avais demandé de visiter le musée du Quai Branly qui a été fondé par Jacques Chirac. Alors Laurence, l’éducatrice de l’unité Kiwi m’avait proposé de passer une journée à Paris pour visiter ce musée.
Le 1er Mars 2023, par une belle matinée où le soleil nous faisait un grand sourire, nous sommes parties à onze heures. Le trajet était agréable parce qu’il n’y avait personne sur la route. Après avoir passé le tunnel de Saint Cloud, la Tour Eiffel nous attendait. Elle était là bien droite pour nous accueillir.
Puis le Périphérique nous avait conduit jusqu’au musée. Il fallait que l’on trouve le parking qui était sous le musée. Mais heureusement que nous avons pris une voiture pour nous garer car à Paris, il est impossible de garer un gros camion comme ceux de la fondation. Lorsque nous avons trouvé le parking, nous étions garés près de la sortie et de l’ascenseur. C’était très compliqué de monter sur la rue car il n’y avait pas d’indications. Mais nous sommes arrivées. Dans la rue, la Tour Eiffel nous faisait de l’œil. Elle dépassait dernière les immeubles. Nous avons aperçu un bâtiment immense qui ressemblait au musée. Mais nous avions un peu de mal à trouver l’entrée. Nous sommes entrées par une porte mais un gardien nous avait indiqué une autre porte plus accessible pour les fauteuils roulants et électroniques.
Devant nous, un immense hall nous accueilli. Nous étions un peu perdus mais Laurence avait demandé quelques explications à la très jolie dame qui était au guichet et nous avons pu admirer les kimonos Japonais. Il en avait beaucoup. Mais avant, Laurence m’avait proposé de prendre une machine pour écouter les explications sur l’exposition. Elle m’a mis les écouteurs sur les oreilles.
Mais le problème avec les écouteurs c’est qu’ils refusent de rester sur mes oreilles. Alors j’ai dit à Laurence de les retirer. Nous avons pu admirer les kimonos. Mais au début, je n’avais pas compris comment ça se mettait. Oui ! Je sais qu’il ne faut pas de sortir de Saint Cyr pour mettre un kimono. Mais quand j’ai vu le devant d’un kimono, j’ai tout de suite compris ! Je me suis demandée combien de temps pour broder un grand kimono ? Ma question restera en suspens. Et nous sommes descendus au rez-de-chaussée par une grande rampe qui faisait des virages. Je m’amusais à rouler droit. Mais il y avait toujours des personnes qui ne me voyaient pas ou faisaient semblant de ne pas me voir. C’était toujours moi qui faisais attention à ne pas les écraser. Même si j’ai une nouvelle mutuelle ! Puis nous avons rendu les audioguides et les écouteurs.
Je sentais que mon estomac criait famine et j’avais très soif. Alors Laurence m’a proposé de s’arrêter dans un coin pour manger. Sans hésiter, j’ai accepté tout de suite. Tout près d’un grand ascenseur, nous nous sommes installés. Et nous avons mangé. Avec mes deux pots de crème avec des protéines et une Danette, je peux dire que je ne peux pas prendre du poids. Mais je n’en ai pas besoin. J’ai bu deux verres de Coca-Cola. Et c’est reparti !
Nous avons regardé sur le guide pour circuler dans le musée et nous avons choisir l`Australie. Le pays des kangourous. Lorsque nous sommes entrées dans une des salles, j’avais déjà repéré les grandes sculptures de bois. Je me suis fait un ami qui s’appelle « Coco Bel l’œil ». Il était très gentil et très aimable, nous avons parlé de chose et d’autres.
Plus loin, nous avons vu les grands totems. Ils égayent les tombes mortuaires, Je me suis demandée « si je les rencontre un soir de pleine lune, aurais-je peur ? ». Je pense que je transpirais jusqu’à la dernière goutte de sueur. De quoi avoir une crise cardiaque. Ensuite, ce fut les colliers. Ils étaient très grands. Ils étaient très beaux mais longs et trop grands.
Nous étions arrivées à la fin de l’exposition. Laurence m’a proposé de redescendre cette rampe d’accès pour aller dans le hall. J’avais mis la deuxième vitesse et j’ai foncé. Enfin j’ai essayé d’aller vite. Mais il y avait toujours des visiteurs qui ne regardaient pas ou ils vont. C’était moi qui étais obligée de faire attention à eux. J’avais l’impression d’être invisible à leurs yeux. Alors j’ai roulé doucement. Je tiens à mes points !
En voyant ce merveilleux soleil, j’avais envie d’aller dans le jardin. L‘air était doux. Déjà les parfums du printemps flottaient dans l’air. Par loin de là, nous avons vu une brasserie. J’avais tellement envie de boire un café au lait bien sucré. Oui ! Il faut dire que j’ai des goûts très bizarres ! Il y avait beaucoup de monde à cette heure-là. Surtout des personnes âgées qui venaient goûter comme nous. Laurence me demanda si j’avais envie d’autres choses ? Alors, je lui expliquai que je serai très heureuse de boire un café au lait bien sucré et rien d’autre. Après avoir attendu, le serveur arriva et nous avons pu passer notre commande. Il était intéressant de voir tout ce monde qui se laissait vivre tout en sachant que la France va mal.
Je remercie beaucoup Laurence qui a organisé cette belle journée inoubliable et le beau soleil qui a brillait toute la journée.
Florence Jacob la journaliste aux lunettes rouges
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